Je m’appelle
Grégoire Lacroix.

Je suis né à Erevan.
Je vis en France.

Je ne peins pas pour représenter.
Je peins pour révéler.

Révéler ce qui ne se montre pas.
Révéler ce qui n’a pas de forme.

Des mots simples.
Des gestes bruts.
Des traces qui résistent.

Ce ne sont pas des tableaux.
Non.
Ce ne sont pas des tableaux.

Ce sont des surfaces.
Des tensions.
Des présences fragiles.

Le bois brut ne ment pas.
Le bois résiste.
Le bois oblige.

Creuser.
Recouvrir.
Effacer.
Creuser encore.
Effacer encore.

Parfois ça tient.
Parfois ça casse.
Parfois ça tient, parfois ça casse.

Un équilibre.
Un effondrement.
Un équilibre qui s’effondre.
Un effondrement qui tient.

GARL est né de ça.
GARL n’est pas un pseudonyme.
GARL n’est pas un masque.
GARL est un noyau.

Grégoire.
Armand.
Roger.
Lacroix.

GARL.
GARL encore.
GARL toujours.

Une peinture,
c’est ce qui reste.
Ce qui reste quand il n’y a plus rien.
Ce qui reste quand tout se tait.
Ce qui reste :
le silence.

Certaines peintures
sont disponibles.
Certaines œuvres
sont possibles.

Acquisition.
Exposition.
Collaboration.

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