Je m’appelle
Grégoire Lacroix.

Je suis né à Erevan.
Je vis en France.

Des mots simples,
presque vides,
mais qui contiennent déjà
tout ce qui m’anime.

Tout ce qui me pousse
à créer.

Je cherche à donner forme
à ce qui n’en a pas.

À ce qui insiste,
obsède,
jusqu’à m’obliger
à le faire exister quelque part —
même fragile,
même sur le point de disparaître.

GARL est né de ça.

Ce n’est pas un pseudonyme.
Ni un masque.

C’est un noyau.

Grégoire.
Armand.
Roger.
Lacroix.

GARL.

Ce qui reste
quand j’efface
tout le reste.