Ici,
ce ne sont pas des œuvres.

Ce sont des fragments,
arrachés au temps,
à la matière,
à la lumière.

Des morceaux de ce que j’ai pu retenir
avant que ça ne disparaisse.

Des images figées
dans un souffle,
dans un battement.

Des lieux,
des matières,
des détails
qui se sont arrêtés de bouger,
comme si le monde
avait fait une pause.

Je ne les explique pas.
Expliquer, c’est enfermer.

Je préfère qu’elles demeurent ouvertes,
suspendues.

C’est là.
Silencieux.